Facebook rachète Bloomsbury

Le Géant du réseau social Facebook vient de racheter Bloomsbury AI. Il s’agit d’une startup londonienne qui se spécialise dans le traitement du langage. L’objectif de Facebook est de lutter contre les fake news grâce à cette acquisition.

 

Une facture salée qui en vaut la peine

Véritable fléau depuis des années sur le réseau social Facebook, les fake news sont diffusées à la vitesse de la lumière. L’entreprise a déjà tenté mainte et mainte fois de mettre définitivement un terme à ces fausses informations qui circulent sans vergogne. Toutefois, il semblerait que les initiatives menées jusqu’ici n’aient pas suffi. Il s’agit de la raison pour laquelle l’acquisition de Bloomsbury AI a été essentielle à la société de Mark Zuckerberg. Cette startup spécialisée dans le traitement du langage naturel permettra de résoudre ce problème récurrent en grande partie. Cette jeune pousse basée à Londres a été fondée en 2015. Depuis sa création, elle aura déjà levé environ 1,7 million de dollars, auprès d’investisseurs tels que Fly.VC, IQ Capital ou Seedcamp. Si les administrateurs de Facebook sont restés vagues sur le montant de la transaction, des rumeurs en provenance de TechCrunch affirment qu’il s’agirait d’environ 23 à 30 millions de dollars.

 

Les fake news empoisonnent Facebook

Sebastian Riedel, co-fondateur de Bloomsbury AI, a également contribué à créer Factmata. Il s’agit d’une entreprise qui développe des outils de vérification de faits en ligne. Alors, il est certes vrai que Facebook reste un peu dans le flou quant à l’utilité exacte de l’acquisition de cette startup. Toutefois, le réseau social affirme que l’équipe de la jeune pousse aurait développé une expertise de pointe dans la compréhension de documents non structurés et dans la lecture automatique. Il affirme que ce rachat lui permettra d’étudier et d’évaluer la compréhension du langage naturel ainsi que ses applications. Il faut savoir que voilà maintenant plusieurs années que les fake news empoisonnent Facebook. C’est la raison pour laquelle ce dernier n’a de cesse de développer des outils innovants ayant pour but d’endiguer, de ralentir, et à terme de stopper la diffusion de ces informations indésirables sur la plateforme.

 

Des machines et algorithmes pour pallier aux fake news

Mark Zuckerberg a déjà plusieurs fois dû s’excuser à cause des fake news qui se sont répandus sur le réseau social et qui ont fait éclater des scandales. S’il ne faut que citer l’ingérence russe lors des élections présidentielles américaines. Le fondateur de Facebook s’est engagé à surveiller le phénomène des fake news afin que cela ne se reproduise plus. Le rachat de Bloomsbury AI constitue une avancée dans son plan d’attaque contre les informations indésirables. Le système de traitement du langage naturel de la startup permettrait à Facebook de se rendre compte plus vite de la présence des fake news sans attendre d’être signalé. Cela sera rendu possible grâce à des technologies innovantes et des algorithmes spécifiques.